Plusieurs programmes de bases de données consacrées aux sceaux occidentaux ou byzantins se penchent plus spécifiquement sur le traitement des données épigraphiques ou la reconnaissance automatique d'images et explorent les possibilités de l'IA.
Les inscriptions des sceaux offrent en effet un répertoire considérable d'attestations épigraphiques datées et localisées. Leur traitement numérique reste pourtant délicat tant en raison de leur mise en forme circulaire qu'à cause des innombrables variantes des types d'écritures.
La reconstitution automatique d'empreintes complètes à partir de fragments issus d'une même matrice se heurte à de multiples écueils (usures de différentes natures, perturbation du modelé après décollement de la matrice, variété des cires, etc.) et interroge les possibilités numériques.
La reconnaissance de certaines images au sein de l'iconographie du sceau, notamment les armoiries, reste un sujet complexe sur lequel travaillent aujourd'hui plusieurs projets de recherches.
Cet atelier sera l'occasion de présenter les projets et cours, les solutions retenues et les perspectives attendues par les différentes bases sigillographiques.
Y participeront notamment le projet ANR BHIA - Artificial intelligence applied to Byzantine Sigillography présenté par Victoria Eyharabide (Sorbonne Université), le projet ANR Digibyzseal - base des sceaux byzantins - présenté par Alessio Sopracasa (Université Paris-Sorbonne), la base SIGILLA - base numérique des sceaux conservés en France présentée par Laurent Hablot, Philippe Jacquet et Catherine Kasteleiner (EPHE-PSL) ; le projet de recherche sur la normalisation de l'épigraphie des sceaux par Delia Préteux (ANRT)