Pour information
L'argumentaire ci-dessous a été rédigé par les organisateurs de la conférence pour introduire la table ronde et non par les intervenant:e:s listé:e:s ci-dessus. L'argumentaire n'engage donc pas leur responsabilité scientifique.
Argumentaire
Le but de cet atelier est de permettre à des porteurs de projets en humanités numériques de soumettre à des spécialistes de l'IA des objectifs techniques ne pouvant a priori pas être pris en charge par les solutions actuelles.
Les contributeurs, à l'occasion d'une courte intervention (10 mn), présenteront sommairement leur projet pour se concentrer sur un aspect précis de leurs besoins et/ou d'un objectif à soumettre à des solutions relevant de l'IA. Les trois projets qui permettront de lancer la discussion sont choisis dans le domaine graphique, héraldique et numismatique, créant une cohérence sur les monuments, objets 3D et l'exploitation de leurs représentations.
Le public est invité à participer, à présenter ses questions et défis. Des groupes de discussion seront organisées pour faciliter les échanges.
Intervenant:e:s
Matteo Ferrari, docteur en histoire de l'art médiéval et ancien élève de l'École Normale Supérieure de Pise, interviendra comme représentant de la base ArmmA: Armorial monumental du Moyen Âge (http://base-armma.edel.univ-poitiers.fr/), qui vise, sur le long terme, à offrir une couverture la complète possible et à soutenir une étude approfondie des représentations héraldiques monumentales produites dans la France médiévale.
Antony Hostein, directeur d'études à l'EPHE, est historien spécialiste de l'histoire de Rome, avec un intérêt particulier pour la Gaule, l'Orient romain ainsi que la période de la « crise du IIIe siècle ».
Jean-Philippe Moreux, ingénieur diplômé INSA Toulouse (informatique, 1990) est l'expert scientifique de Gallica à la Bibliothèque nationale de France. Il travaille sur les programmes de valorisation du patrimoine numérique de la BnF et participe à des projets de recherche sur ces sujets.
Aurélia Rostaing est archiviste paléographie, docteure en histoire de l'art et diplômée de l'École pratique des hautes études. Elle est conservatrice du patrimoine au département du Minutier central des notaires de Paris aux Archives nationales. A ce titre, elle a dirigé les travaux du projet Lectaurep au Minutier central, projet visant à la mise en place d'outils de transcription collaborative et à la reconnaissance automatique de l'écriture manuscrite des sources modernes.
Anne Ritz-Guilbert, historienne de l'art, rendra compte de son expérience et réflexions dans le cadre du projet COLLECTA, consacré à la reconstitution et à l'étude de la collection documentaire de François-Roger de Gaignières (1642-1715). La reconstitution virtuelle de la collection rend compte à la fois de son classement originel, de ses sources et de ses usage (https://www.collecta.fr/index.php).